À la quarantaine, je pensais aimer un homme qui s’est avéré être si mauvais pour moi. Nous avions rompu au moins trois fois pendant les deux ans et demi que nous avons passés ensemble. Mais lorsqu’on était séparés, on ressentait un désir intense pour l’autre.
Ce n’était qu’une question de temps avant que nous ne revenions ensemble pour célébrer une trêve harmonieuse de lune de miel. Mais les problèmes à l’origine de la rupture n’ont pas tardé à réapparaître.
Finalement, après deux ans et demi, j’ai dit : “C’EST TROP… C’EST FINI ! Je savais que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, mais je n’étais pas préparée à la difficulté de le laisser partir. Même si c’est moi qui ai mis fin à la relation, je me sentais toujours aussi connectée parce qu’à chaque fois que je pensais à lui, mon corps libérait de l’ocytocine, l’hormone de liaison qui créait la dépendance physique que j’avais envers cet homme.
Il m’a fallu presque un an pour briser cette dépendance hormonale ! Je ne veux pas que vous ayez à vivre ce qui m’est arrivé et c’est pourquoi avec l’aide apporter par l’agence de courtage matrimoniale, je veux partager 5 signes qui vous aideront à identifier si oui ou non vous êtes dépendante d’un homme et ce que vous pouvez faire pour briser le cycle si cela se produit dans votre vie.
Signe n° 1 – L’ocytocine crée un état d’euphorie qui est souvent confondu avec l’amour.
Normalement, les femmes ressentent le lien qui découle de l’ocytocine jusqu’à deux semaines après avoir été intimes avec un homme. Si vous êtes dépendante, vous pouvez le déclencher chaque fois que vous pensez à lui ou que vous voyez sa photo.
Lorsque l’ocytocine est libérée, c’est comme si vous receviez un coup. Cela met fin à l’envie et vous fait vous sentir connectée à nouveau, ce qui est agréable lorsque vous êtes dans une relation, mais qui joue vraiment avec votre tête une fois que vous avez rompu et que vous voulez vous déconnecter.
Signe n° 2 – Demandez-vous ce que vous aimez vraiment chez un homme avec lequel vous ressentez une connexion intense.
J’aimais cet homme, mais à vrai dire, nous étions si différents que mes amis me demandaient pourquoi j’étais avec lui. Je revenais toujours à cette relation parce que je me sentais si bien avec lui. Vous voulez partager des valeurs similaires avec un homme et vous voulez vous sentir en sécurité sur le plan émotionnel, ce qui est assez difficile à ressentir lorsque vous vous séparez toutes les 10 secondes.
Signe n° 3 – Ensuite, demandez-vous ce que vous n’aimez pas chez lui.
Nous avons continué à rompre pour une raison. Nous avions très peu de choses en commun et il y avait beaucoup de choses que je n’aimais pas chez lui, y compris des points de rupture que je n’ai pas honorés en espérant qu’il change pour moi. D’ailleurs, lorsque vous ne respectez pas les conditions qui vous font craquer, vous vous installez.
Signe n° 4 – Demandez-vous si ce qu’il apporte à la table est suffisant pour le type de relation que vous voulez créer avec lui.
À part l’effet d’ocytocine, presque tout le reste dans ce type de relation est ennuyeux, irritant et insoluble. C’est parce que la relation n’a pas assez d’éléments pour la soutenir au-delà des hormones qui la maintiennent ensemble.
Signe n° 5 – Ce que vous pouvez faire pour surmonter la dépendance…
L’envie reviendra, mais vous ressentirez également un sentiment de liberté en vous libérant d’une relation qui ne fonctionne pas. Une dépendance à l’ocytocine peut durer des années.
Pour la briser, commencez par reconnaître qu’elle se produit. Cessez tout contact avec l’homme par téléphone, courriel, Facebook et en personne… Sinon, la dépendance recommence. Vous pouvez le faire, mais cela prend du temps.
Soyez gentille avec vous-même, surtout lorsque vous vous sentez frustrée parce que la dépendance ne se termine pas assez vite.
- Prévoyez des activités que vous pouvez faire et qui vous font du bien.
- Réunissez des amis qui seront votre groupe de soutien.
- Vous aurez parfois l’impression d’être un monstre, mais sachez que vous n’êtes pas seul.
- Cela arrive tout le temps à des gens normaux.
L’essentiel est de l’identifier afin de pouvoir suivre les cinq étapes suivantes pour surmonter l’euphorie de l’ocytocine et aller de l’avant.
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